dimecres, de març 16, 2005

it-torri martini

Gurnata nkredibbli llum. 24 G.C.

Sa ftit zmien ilu kien hawn is-silg/borra/? hawn.

Gurnata li hlief pjacir li tkun haj u positività ma ttikx. Gurnata biex tiftakar kemm hi sabiha u hajja l-belt taghna. U fuq nota daqshekk "Bruxelles nous appartient!" ejja naghtu ftit ta' storja dwar il-bini li gej u li sejjer u r-relazzjoni taghna il-Bruxellois (ghax jekk irrid naghzel bejn in-nondescript term expat u Bruxellois naghzel li niddefinixxi ruhi bhala Bruxellois) ma' l-istrutturi tal-konkrit ta' madwarna.

"Bruxelles est un paradoxe: un chaos plastique, visuel, esthétique par défaut, multi-culturel et multi-architectural, collage urbain riche et unique, sale et laid, beau et anarchique, né d'un certain activisme politico-immobilier...

Faut-il une politique urbaine, allant plus loin que les règlements urbanistiques tâtillons et passéistes actuels, pour cultiver le charme paradoxal d'une ville mal lèchée et en supprimer les dérives?

Longtemps, la Tour Martini a paru bâtie on the rocks. Mais à l'heure ou la banquise fond, les glaçons sont enrhumés et Martini est devenue la tour martyre de la politique urbaine de françois Xavier De Donnéa, ex-maire (bourgmestre) de Bruxelles, qui, bien avant Ben Laden, a rêvé de raboter les tours de Bruxelles. La tour Martini est un exemple parfait d'abruxellation: à force d'être là, sa laideur a fini par plaire, et la haine s'est transformée
en amour-deuil."


Yves Bernard et Alain Geronnez, Nov.2001