dimecres, de març 22, 2006

der struwwelpeter + euskadi

Der Struwwelpeter

Struwwelpeter kien invenzjoni ta' certu Germaniz jismu Heinrich Hoffmann li pingih ghat-tifel tieghu. Ma nistaghgibx jekk it-tifel sar ragel stramb hafna la qabez il-pubertà.

Niftakarni darba xi tliet snin ilu kont Frankfurt u hekk kif kelli nofs siegha x'nahli qabel ma jiftah ix-Schirn Kunsthalle dhalt l-iStruwwelpetermuseum. Ktieb kwazi tal-biza.. u forsi biased ghax hu Germaniz imma hemm xi haga Tedeska hafna fl-atteggament ta' l-istampi kontra l-hmieg u daydreaming.



Issa hargu ktieb tieghu f'verzjoni moderna li jidher eccellenti... arawh naqra.

Minn boingboing.net:

Struwwelpeter is Staake's adaptation of Der Struwwelpeter, a teach-kids-morality-through-fear book written 160 years ago by Heinrich Hoffman. When Staake was a child, he was exposed to the original book, and never forgot its frightening and gory illustrations of mayhem and punishment.


Eskerrik asko, ETA. Eskerrik asko, Madrid
(ETA
announces plans for permanent ceasefire)

Ahbar tajba immens. Daqshekk vjolenza, daqshekk glied, daqshekk qtil ta' innocenti, daqshekk sparar u, fuq kollox, daqshekk Baski libsin qishom verzjoni KKK tan-ninja turtles fuq l-RTVE.

Bhala Baskofilu u bhala xi hadd li dejjem appoggja iktar indipendenza Baska qed nistenna b'herqa kbira biex nara x'ser jigri issa. L-idea tieghi li nitghallem il-Bask kif suppost meta jkolli cans tibqa' valida - anzi ssir iktar valida issa li l-Pajjiz Bask ha t-triq tad-djalogu minflok il-vjolenza. U mela! Hallikom miz-zobb ta' bombi u morru ahdmu fuq il-prodotti ta' pajjizkom ha tkomplu tirregalawna b'dik il-lingwa sabiha, dawk il-brieret imitati madwar id-dinja (tje lill-Francizi kollha li "serquhom" bla misthija! erm - halliha li parti mill-Baski huma teknikament Francizi) u dak il-mazzit li ma ssib imkien tajjeb daqsu fl-Ewropa.

Hadu din it-triq ghax indunaw li ma kienu qed jaslu mkien, ghax gharukaza l-ebda persuna f'Gasteiz jew Bilbao ma kienet tappoggja l-qtil ta' 120 innocent f'supermerkat (tghid kif?). Effettivament il-gvern rebhilhom - dik hi l-verità li hadd ma jrid ilissen - nisperaw li Madrid ma tabbuzax minn din ir-rebha imma taghti lill-Pilatuk li hu ta' Pilatuk, u nisperaw li s-sinjuri ta' l-ETA isakkru l-AK-47s u l-bombi taghhom f'xi kantina mudlama u jarmu c-cavetta.

(ps ghal min qieghed Brussell jew gieli jigi hawn hemm resto Bask tajjeb hafna f'Ixelles jismu Le Fils de Jules - tinsewx tigbdu nofs ir-risparmji li faddaltu ghax tikbu biki kbir la jasal il-kont, u jekk tridu xi pintxos biss dejjem hemm il-Comocomo f'Rue Dansaert fic-centru)

dimarts, de març 21, 2006

saucisson sec

Radju Bubaqra, 21.03.06 - 12:14

Mela cemplilna Joe minn Brussell li jixtieq jiddedika diska... bil-mohbi qalilna eh... lil hbiebu tax-xoghol fi Brussell u l-Lussemburgu.

Diska ta' 23 minuta - iva sewwa smajtu tlieta u ghoxrin! - tan-Nwar Dezijr jisimha l'Ewropp. Ara gejja... ghalikhom din boys u girls li qed tirraprezentaw pajjizna fil-kmamar tal-poter!

Les sangliers sont lâchés.
Je répète :
les sangliers sont lâchés.

Les petits patrons font les grandes rivières de diamant.
Deux fois.

Les roses de l’Europe sont le festin de Satan.
Je répète :
les roses de l’Europe sont le festin de Satan.

Nous travaillons actuellement pour l’Europe.
Nous travaillons actuellement pour l’Europe.
Nous travaillons actuellement pour l’Europe.
Nous travaillons actuellement pour l’Europe.
Voire pour le monde.

Chère vieille Europe, cher vieux continent, putain autoritaire, aristocrate et libertaire, bourgeoise et ouvrière, pomponnée des grands siècles et colosses titubants. Regarde tes épaules voûtées, pas moyen d’épousseter d’un seul geste, d’un seul, les vieilles pellicules, tes peaux mortes d’hier et tabula rasa… D’ici on pourrait croire à de la pourriture noble et en suspension. Il flotte encore dans l’air de cette odeur de soufre.

Sale vieille Europe, celle qui entre deux guerres et même encore pendant caressait pour son bien le ventre des pays de ses lointains ailleurs et la bite à la main arrosait de son sperme les sexes autochtones.

On se relève de ça ? On se relève de tout même des chutes sans fond.

Nous avons su monter nous avons su descendre, nous pouvons arrêter et nous pouvons reprendre…
Europe des lumières ou alors des ténèbres ; à peine des lucioles dans les théâtres d’ombre. A peine une étincelle dans la nuit qui s’installe et puis se ressaisit, et puis l’aube nouvelle, après les crimes d’enfance, les erreurs de jeunesse on n’arrache plus les ailes des libellules d’or.

Nous travaillons actuellement pour l’Europe.
Voire pour le monde.

Amnistie, amnistie ou alors amnésie, qu’est ce que vous voulez que ça foute, de toutes façons il faut bien avancer, pressons l’pas camarade et puis réalisons réalisons, il en restera toujours quelque chose allez ! Matérialiste alors ça fait qu’au moins on est sûr de n’pas se tromper, et du tangible alors jusqu’à l’indigestion, du rationnel alors et jusqu’à en crever, des logiques implacables mais toujours pas de sens… Eh princesse de l’Histoire dans sa marche forcée, on finit par se perdre en passant sous tes arches multiséculaires.

Nous travaillons actuellement pour l’Europe.
Voire pour le monde.

On est passé de tes arcanes passées, passé de tes arcanes passées, on est passé de tes arcanes passées, aux charmes technocrates…
Alors l’Europe alors l’Europe alors l’Europe alors. Bruxelles, Schengen, Strasbourg, Maastricht, PIB, PIB, CEE, Euratom, OCDE et GATT. Protégez-nous marché de cet AMI commun d’un monde si petit.

Euromonnaie unique, Nasdaq et CAC 40, orgiaque, idyllique, faîtes de la poésie, soutenez la culture, produisez du spectacle et de l’entertainment comme on dit chez nos frères d’Outre-Atlantique et toc anciens Européens, nouveaux maîtres du monde pendant que le dragon asiatique rêve, fait ses étirements, il est beau et puissant, crache du feu gentiment.

Pendant qu’Ernest Antoine Seillière fait son apparition et nous déclare sa flamme il nous aime et nous dit : « Nous ne sommes pas comme les politiques soumis à la pression de la rue »
Et on entend au loin résonner les clameurs de la foule, les beaux mouvements d’ensemble, les défilés glorieux et puis la lutte des classes.
Et maintenant c’est sérieux, eh bébé, c’est sérieux on ne croit plus en rien, nous montons de toutes pièces ce business et Basta, on chevauche pas Pégase ça c’était pour l’extase et l’extase c’est fini.
Extension, extension, expansion si possible, pas de rêve à porter seulement des dynamiques.
D’abord la thune bébé et le reste suivra et le reste viendra c’est ce qu’on dit je crois en cette époque là bénie des globophages.

Chère vieille Europe, ta tête connaît à peine tes jambes qui souvent ne comprennent pas tes bras comment ça marche un corps déjà. Comment ça marche un corps étranger à son corps on n’sait pas on s’en fout on s’embrasse quand même et puis on a raison.

Sale vieille Europe, te souviens-tu de la force brutale, occident mal luné, guerre brûlante, guerre froide, et enfin de guerre lasse et enfin de guerre lasse.

Nous travaillons actuellement pour l’Europe.

En veux-tu en voilà des écoles de la / performance et voilà des patrons créateurs du Global business dialogue ou Electronic commerce pour s’asseoir en gloussant sur toutes les exceptions à commencer par ce truc machin culturel.

Histoires de producteurs et de consommateurs, du producteur au consommateur, et des intermédiaires à plus savoir qu’en foutre, toute ton âme s’est usée sur ce chemin sans fin et ce va-et-vient, viens on y va, nous aussi, profiter, pas d’raison, après tout ça ira, on en aura pour tout le monde, y’en aura pour tout l’monde, on a dit pour tout l’monde, pour tout l’monde
et mon cul !

A quelle hauteur vas-tu ériger tes remparts ?
Où vas-tu repousser tes nouveaux murs d’enceinte ?
Quelque chose est resté en travers de la gorge et nous voulons cracher c’est la moindre des choses mais vous pouvez, madame, vous adressez à nous car tout n’est pas perdu non tout n’est pas perdu de vos mythes d’aurore ici le soleil brille pour tous et on y croit.

Nous travaillons actuellement pour l’Europe.
Voire pour le Monde

Quelque chose est resté en travers de la gorge et nous voulons cracher c’est la moindre des choses mais vous pouvez, madame, vous adressez à nous car tout n’est pas perdu non tout n’est pas perdu de vos mythes d’aurore ici le soleil brille pour tous et on y croit.

La vérole sur vos gueules.
Je répète :
la vérole sur vos gueules.
Les soupirs de la sainte et les cris de la fée ne sont plus entendus au banquet des banquiers.
Une fois.
La marmite de l’ermite est remplie de rubis.
Je répète :
la marmite de l’ermite est remplie de rubis.

La vieille Europe est la maquerelle des ballets roses.
Deux fois.
Quand les sirènes se taisent, les rapaces gueulent.
Je répète :
quand les sirènes se taisent, les rapaces gueulent.
Le rouge et le noir des tortures sont les fleurs du mal.
Je répète :
le rouge et le noir des tortures sont les fleurs du mal.
Le jour de l’Occident est la nuit de l’Orient.
Deux fois.
Le jour de l’Occident est la nuit de l’Orient.
Je ne suis pas chauvine
mais la France est quand même la reine des fromages.
Tryphon Tournesol est un zouave.
Six fois.

Le sang versé est la tasse de thé des géants de la foire.
Deux fois.
Il pleut des cordes sur la Concorde.
Il pleut des cordes sur la Concorde.
Les petites filles modèles sont les élues de l’Europe.
Je répète :
les petites filles modèles sont les élues de l’Europe.
Merde à la sûreté.
Deux fois.
La folie des grandeurs tue les merles moqueurs.
Je répète :
la folie des grandeurs tue les merles moqueurs.
Si vous ne trouvez plus rien cherchez autre chose.

Paix en Suisse.
Je répète :
paix en Suisse.
Les noces de sang incendient l’horizon.
Deux fois.
Le rimel de l’Europe coule sur les plastrons.
Deux fois.

La vie commence maintenant,
et maintenant, et maintenant.

L’Europe est une petite déesse mortelle.
Deux fois.

L’enfance de l’art est un lever de soleil.
Je répète :
l’enfance de l’art est un lever de soleil.

Nous travaillons actuellement pour l'Europe

dissabte, de març 18, 2006

stramberiji minn madwar id-dinja

Curse ov Dialect

Nibdew b'dawn. Curse ov Dialekt - naqra hip-hop teatriku Awstraljan. Il-membri huma maori, pakistani, macedonjan... u Malti. Grupp stramb. Anke l-kuncett ta' hip-hop Awstraljan stramb, ahseb u ara l-ezistenza ta' dan il-grupp.


Kotba (The Libération u Le Guardian)

Ghal min jista' jsibha hemm suppliment tajjeb hafna fil-Libération tal-bierah fuq il-francophonie. Ghalija li ma nafx hafna kittieba Frankofoni li m'humiex Franco-Belgo-Suisse-Québécois kien minjiera ta' informazzjoni dwar is-suwed u l-gharab li qed jiktbu bil-lingwa tal-barrani. Naqbel ma' l-artiklu ta' Sharon (M.I.A. barra mill-bloggosfera) fit-Times of Malta - li tikteb f'lingwa barranija taghqad u jkun hemm certu kamaraderì bejn il-kittieba li m'ghandhom xejn x'jaqsmu ma' xulxin.

Fost il-kittieba, l-iktar wiehed li hadt grazzja mieghu hu certu Abdourahman A. Waberi (Djibouti) ghax ghandu sense of humour tajjeb li bih jghid hafna veritajiet...

Fl-artiklu tieghu beda kull sentenza b'"J'écris en français..." u fost ir-risposti kien hemm
"...pour que l'on continue à me poser sempiternellement la question 'Pourquoi écrivez-vous en français'",
"...parce que je suis un pur produit postcolonial",
"...pour voir mon nom dans les pages 'Culture' de Libération",
"...en attendant de bien dominer la langue de Woody Allen et Bret Easton Ellis".

Ir-Review ta' The Guardian ta' weekend ilu (li spiccajt naqra l-bierah fuq l-ajruplan ghax ma kellix cans qabel) kien interessanti hafna, imma ghalkemm l-artikli huma intelligenti u miktuba b'Ingliz isahhrek, huma wisq qishom ewlogiji (hassejtha partikolarment fl-ewwel artiklu dwar Beckett din). Beckett kien narcissist liba minn dawk il-horox li ta' min itih xebgha stanga kif imiss ha johorgu mill-adorazzjoni tieghu nnifsu u jgibhu f'postu (u la qeghdin hemm aghtu daqtejn lill-Hemingway, dak il-giddieb). Ma narax ghalfejn xi hadd ma jistax jikteb hekk (u jekk jikteb xi haga hazina m'hemmx ghalfejn jigi jigri sentenza wara biex "jikkoregi" l-image tieghu). Nixtieq li certu kittieba ma jkunux daqshekk in awe tas-suggetti taghhom. Artiklu tajjeb imma kemm ser iddum taqra ewlogji li ma jipproponux il-kittieb minn lenti differenti u mhux daqshekk reverenzjali. Dan l-ahhar anke kwazi-ewlogji ghal Milsovic qrajt! (fejn hi dik l-istanga...)


Muzika accessibbli

Katerine - Robots après tout
Elektro-pop imhanzer. Hemm diska fuq kif beda jsegwi wahda u meta daret kienet Marine Le Pen u hi bdiet issegwih madwar Parigi.

Ivor Cutler - Ludo
Poeta foniku (sound poet) assurd minn Glasgow li miet dan l-ahhar

Françoiz Breut - Une saison volée
Chanson Franciz jidhol fir-renju tal-pop intelligenti...

The Perceptionists - Black Dialogue
Hip-hop kif suppost ikun. Intelligenti u rima/ritmu mexxej. Ir-rappers huma naqra wisq "tfal sew" bhal Jeru the Damaja jew Public Enemy xi minn daqqiet, imma l-analizi tal-mod ta' kif jitkellmu s-suwed (ebonics) u kif din hi marbuta ma' flus u popolarità llum hi partikolarment tajba.

Tom Zé - Estudando O Pagode: Na Opereta Segregamulher e Amor
It-tifel bizzar tal-tropicalia braziljana johrog b'album iehor rebbieh u accessibbli (imma xorta stramb - stramb daqs Araça Azul ta' Caetano Veloso!)

Axolotl - Sad Hotel
Erm... ok.. qed nigdeb. M'humiex prooooopja accessibbli imma xorta tajjeb dan l-album. late night howls of damaged electronics and otherworldly layered violin, layered and overdriven.

Min irid inizzel xi haga minghandi kull ma jrid jaghmel jiftah is-SoulSeek u jfittixni.


Franzzzzza

Contrat Premier Embauche
Cazz Prim Erdghu
Constellazjoni tal-Priministru Etereali
Cotra lejn Prekarità u Estru (socjali)


Inglixx

I'm compiling a glossary of Maltese-English terms. Suggestions?

Blue film (porn film) - also used in India, Pakistan
Bottle shop (off licence) - also used in Australia, New Zealand

The first is a word I already use (although I usually prefer 'film nittien' in Maltese or 'porn film' in English). The quietly subversive streak in me will make me use the above words more often now. When I learnt that "savoir" is used instead of "pouvoir" in Belgium (and only in Belgium) about a year ago, I started using it. It wasn't a conscious effort - I just happened to say it once and before I knew it I had savezed and saised my entire gallic vocab.


Caw ittra

L-ittra/email/blog (araw il-kummenti ta' l-ahhar post tieghi) ser titlaq ghada. Il-peer pressure kattiva eh?

diumenge, de març 12, 2006

monolingualism. again.

Din bdiet bhala risposta li kont ser nikteb fil-blogg ta' David (Lanzarote) imma tant spiccat twila li ser nippowstjaha hawn bhala bloggata. Kienet speci ta' risposta ghal artiklu ta' KZT.

Ghalhekk bl-Ingliz.


Englisch über alles

Perfect Maltese to preserve our national identity and perfect English, the world's lingua franca, to ensure that Malta will always be an integral part of the evolving global village that the world has become.

If the world has truly become one global village how is it that KZT and his ilk still treat it (linguistically) like a small English village?

What am I on about? Let's start off with a practical example shall we? An IT company with offices in Milan, Frankfurt and Paris would probably be interested in outsourcing their administrative work to a country such as Switzerland. Why Switzerland? Simply because it would be able to provide administraive support in FR, DE and IT plus English.

KZT, DCG & co have to collectively snap out of their historical narcolepsia. We were special when no-one else in Europe spoke more than a smattering of English ('cept Cyprus and Gibraltar of course) but pretty much everyone does now so we have no real linguistic edge over other European countries.

You might think that since English is our second national language (which, by the way, it isn't - it's an official language, our national language is Maltese) surely we've got an edge over our competitors by being more adept at it than, say, your average Spaniard or Ukrainian.

I disagree. The level of your average middle-class Maltese office worker is already good enough. Now, I want to make it perfectly clear I'm not advocating bad English, but business English is what it is - a rudimentary and very practical metalanguage. It's not Shakespeare's language, just a bastard language stripped of its innate poetry and emotional resonance - a language which pretty much anyone can master. This is the English they want and we can readily provide this... anyone can. Better our English? By all means. But it won't give us a competitive commercial edge if that's what we're after. I can't really imagine getting a call from the Hannover logistics office on line 5 wanting me to read them extracts from The Canterbury Tales...

I've said this before and I'll say it again - most post-Slimizi need to travel to, and preferably live in, non-anglophone countries and get some perspective. Perspective is useful. Especially if you're a columnist...